- LEÇON DE CONJUGAISON.
Nota: en Lingala le « u » se prononce « ou », le « s » se prononce « ç » et le « g » se prononce « gue » quelle que soit la voyelle qui lui est attachée. En Lingala, les lettres « q », « r », « x » sont inusitées.
Exemple: verbe manger:
- L’infinitif:
KO-lia
Remarque: le « KO » précède tous les verbes à l’infinitif de même qu’ils se terminent par « a »
- Le présent:
KO-zala KO-lia qui veut dire: « être en train de manger »
Remarque: Le présent se conjugue sous cette forme, car il indique que l’action est en train de se dérouler.
2.1. Forme générale du présent:
– Nazali kolia: Je mange
– Ozali kolia : Tu manges
– Azali kolia : Il (elle) mange
– Tozali kolia: Nous mangeons
– Bozali kolia: Vous mangez
– Bazali kolia: Ils (elles) mangent
Remarque: le « i » à la place de « a » de kozala indique que l’action est en train de se dérouler (au présent)
2.2. Formes contractées du présent (en langage courant)
– première forme:
Nazo lia
Ozo lia
Azo lia
Tozo lia
Bozo lia
Bazo lia
Remarques:
. zali devient zo
. le « ko » de kolia disparaît
. dans la prononciation, on insiste sur le « zo » qui se prononce « zoo (zô) »
– deuxième forme:
Na kolia
O kolia
A kolia
To kolia
Bo kolia
Ba kolia
Remarques:
. le verbe kozala (être ou être en train de) disparaît
. dans la prononciation, on insiste sur le sujet, exemple « Na » se prononce « Naa »; « Bo »… « Boo », ainsi de suite.
- L’imparfait:
Je mangeais ou j’étais en train de manger
Nazalaki kolia
Ozalaki kolia
Azalaki kolia
Tozalaki kolia
Bozalaki kolia
Bazalaki kolia
Remarque: Le « ki » derrière un verbe indique que l’action s’est déroulée dans un passé proche.
Outre l’auxilliaire « kozala », on peut aussi utiliser le verbe « kobanda » pour indiquer que l’action est en train de se dérouler ou a commencé à se dérouler. Exemple : nabandaki kolia, tobandaki kolia.
- Passé composé:
J’ai mangé:
Naliaki
Oliaki
Aliaki
Toliaki
Boliaki
Baliaki
Remarque: le verbe être « kozala » disparaît, pour indiquer la fin de l’action qui était en train de se dérouler.
- Passé lointain (simple):
5.1. Je fus en train de manger:
Nazalaka kolia
Ozalaka kolia
Azalaka kolia
Tozalaka kolia
Bozalaka kolia
Bazalaka kolia
Remarque: le « ka » derrière le verbe indique que l’action se déroula dans un passé lointain.
5.2. Je mangeai, tu mangeas, …:
Naliaka
Oliaka
Aliaka
Toliaka
Boliaka
Baliaka
Remarque: la forme « 2.2 » dans sa prononciation sans accent sur « a » de « ka » signifie une habitude. Exemple: Naliaka na ndako qui veut dire: je mange à la maison, autrement dit je mange d’habitude à la maison.
- Futur simple:
6.1. Je mangerai, tu …:
Nakolia
Okolia
Akolia
Tokolia
Bokolia
Bakolia
Remarque: l’écriture est la même que pour la deuxième forme contractée du présent, mais la prononciation diffère, c.à.d qu’on n’insiste plus sur la voyelle du sujet (« na » et pas « naa », « o » et pas « oo ». L’autre fait c’est le verbe garde son « ko » pour le futur alors qu’au présent et au passé « ko » est remplacé par le sujet.
6.2. Je serai en train de manger:
Nakozala kolia, nakobanda kolia
Okozala kolia, okobanda kolia
Akozala kolia, akobanda kolia
Tokozala kolia, tokobanda kolia
Bokozala kolia, bokobanda kolia
Bakozala kolia, bakobanda kolia
- Impératif (ordre):
mange, mangeons, mangez
lia, tolia, bolia: pas de sujet pour la deuxième personne du singulier
Pour la troisième personne, la forme négative de l’impératif se résume par la formule : ko(verbe) te, ainsi notre exemple ci-dessus du verbe manger devient : kolia te, tolia te, bolia te
- Subjonctif:
Forme générale :
La forme subjonctive se conjugue généralement en remplaçant tout simplement le « ko » de l’infinitif par le sujet. Exemple: kolia :
Nalia, olia, alia, tolia, bolia, balia
La traduction de ceci est: que je mange, que tu manges, qu’il mange, que nous mangions, que vous mangiez, qu’ils mangent.
Le temps du subjonctif est déterminé par le temps de la conjugaison du verbe qui le précède.
Exemples :
olingi nalia : tu veux que je mange
olingaki nalia : tu aurais voulu que je mangeasse
balingaka tobina : ils voulurent que nous eussions danser
- Autres formes:
9.1. Présent (passé immédiat: l’action qui était en train de se dérouler se termine, généralement ça veut dire: « je viens de ».
Exemple: kolia
Nalei, olei, alei, tolei, bolei, balei
En règle générale le « a » de l’infinitif se transforme en « i » pour indiquer le présent, mais le verbe kolia est dans ce cas une exception, car le « lia » devient « lei« . Un autre exemple: kolata (s’habiller) qui se conjugue: nalati, olati, alati, tolati, bolati, balati.
La forme « venir de » est utilisée de la même manière que « être en train de » dans les formes générales de conjugaison. De même que « finir de », « terminer de ».
Exemple:
– Kowuta (venir de):
Nawuti kolata: je viens de m’habiller;
Nawutaki kolata: je venais de m’habiller,
Nawutaka kolata: je vins de m’habiller
– Kosilisa (finir de ou terminer de)
Nasilisi kolia: j’ai fini de manger, je viens juste de finir de manger
Nasilisaki kolia: j’avais fini de manger
Nasilisaka: j’eus fini de manger
*On peut aussi dire: « j’ai déjà mangé ». Dans ce cas le sujet est suivi de « si » + sujet
Exemple: juste après l’action de manger, s’habiller au présent:
Nasi- nalei; Nasi- nalati
Osi- olei ; Osi- olati
Asi- alei; Asi- alati
Tosi- tolei; Tosi- tolati
Bosi- bolei; Bosi- bolati
Basi- balei; Basi- balati
*Au passé: j’avais déjà mangé, je m’étais déjà habillé
Nasi- naliaki; Nasi- nalataki
ou j’eus déjà mangé, je me fus déjà habillé
Nasi-naliaka; Nasi-nalataka
On peut aussi dire, toujours dans le passé: j’avais déjà mangé depuis longtemps, dans ce cas, on supprime le « ka » et on le fait suivre de « kala » qui veut dire « depuis longtemps » ou on le fait suivre de rien du tout.
Exemple:
Nasi- nalia kala; Nasi- nalata kala : « kala » pour insister sur le fait que cela fait longtemps
Nasi- nalia
Nasi- nalata
9.2. Interrogation:
La forme interrogative s’écrit de la même manière que la conjugaison normale, la question réside uniquement dans l’intonation interrogative:
Exemple: Kolia
Ozali kolia? Es-tu en train de manger?
Oliaki? As-tu mangé?
Remarque: Dans la déformation française on peut aussi dire:
Est-ce qu’oliaki?: est-ce que tu as mangé?
Est-ce qu’owuti kolia?: est-ce que tu viens de manger?
9.3. Conditionnel:
Si—–Soki (suivi du verbe conjugué) ou
« soki (verbe conjugué), mbele (verbe conjugué) ». La conjugaison ne change pas.
Exemple:
Soki oliaki… (si tu avais mangé)
Soki oliaki mbele O… (si tu avais mangé tu aurais « serais » …)
- Restriction du verbe « kozala »:
10.1. Le verbe « kozala » tel qu’il est utilisé dans la conjugaison signifie « être »ou »être en train de ».
10.2. Si le verbe « kozala » est suivi d’un adjectif ou d’un nom propre, il signifie « être ».
Exemple: je suis zaïrois … nazali zaïrois; il était bête … azalaki zoba (bête dans le sens de la bêtise).
10.3. Le verbe « kozala » suivi d’un nom commun signifie « avoir », dans ce cas on dit: « kozala na ». Exemple: nous avons de l’argent … tozali na mbongo (ou mosolo = argent)
- La forme négative + « ce »(pronom):
Exemple 1: Ce n’est pas moi … Ezali ngayi te …
« E » signifie « ce », « ça », pronom qui remplace le sujet. Par ailleurs « e » remplace « a » dans la troisième personne du singulier des conjugaisons lorsqu’elle se rapporte à des êtres non humains ou des choses (ex: soso ezali kolia … la poule mange, elamba epasuki … le vêtement s’est déchiré, mokolo ekoya … le jour qui vient, etc…)
Ngayi = moi (en langage contracté, on dit « nga »)
Te = ne pas, non, il indique la négation et se met derrière le complément (ici ngayi)
Exemple 2 : Ca venait du Congo ou ça vient du Congo (d’habitude): …Ewutaka (na) Congo. On n’est pas obligé de mettre le « na » qui veut ici dire « de » ou « du ».
- Quelques conjugaisons particulières :
12.1 : Verbe koya (venir) :
– présent (passé immédiat) : je viens ( je viens d’arriver)
(nayei, oyei, ayei, toyei, boyei, bayei)
– passé composé (plus que parfait): je suis venu, j’étais venu
(nayaki, oyaki, ayaki, toyaki, boyaki, bayaki)
– passé simple: je vins
(nayaka, oyaka, ayaka, toyaka, boyaka, bayaka)
– impératif :
yaka (viens), boya (venez)
12.2.Verbe kokende ( partir, s’en aller) :
– présent (passé immédiat) : je pars, je m’en vais
(nakei, okei, akei, tokei, bokei, bakei)
– passé composé (plus que parfait) : je suis parti
(nakendaki, okendaki, akendaki, tokendaki, bokendaki, bakendaki)
– passé simple : je partis
(nakendaka, okendaka, akendaka, tokendaka, bokendaka, bakendaka)
– impératif :
kende (pars, va t’en), bokende (partez, allez-vous en)
12.3. Verbe kolia (manger): Voir 1 à 10
12.4. Verbe kowa (mourir)
– présent (passé immédiat) : nawei (je meurs)
- Forme « verbe + na (pronom) : insistance sur l’action.
13.1. Forme positive :
Forme « verbe conjugué + (na ngayi, na yo, na ye, na biso, na bino, na bango) » :
Exemple : na kolia ngai (je vais sûrement manger, j’accepte de manger même par dépit).
Cette forme indique qu’on insiste sur le fait qu’on est d’accord pour agir.
13.2. Forme négative :
Forme « verbe conjugué + (na ngayi, na yo, na ye, na biso, na bino, na bango) » te :
Exemple : to kokende na biso te (nous n’irons sûrement pas, nous refusons de partir).
Cette forme indique qu’on est pas du tout d’accord pour agir.
- PRONOMS, ADVERBES, PRÉPOSITIONS ET CONJONCTIONS.
- Pronoms personnels:
Moi: ngayi
Toi: yo
Lui (elle): ye
Nous: biso
Vous: bino
Eux(elles): bango
- Pronoms possessifs:
Mon (ma, mes, à moi): na(ou ya) ngayi
Ton (ta, tes, à toi): na(ou ya) yo
Son (sa, ses, à lui, à elle): na (ou ya) ye
Notre (nos, à nous): na (ou ya) biso
Votre (vos, à vous): na (ou ya) bino
Leur (leurs, à eux, à elles): na (ou ya) bango
- Adverbes:
– Où: epayi (ou esika); ou?: epayi ( ou esika) wapi?
– Quand, lorsque: tango; quand?: tango nini?, eleko nini?, mokolo nini?
– Comment: ndenge; comment?: ndenge nini?
– Ici: awa, esika awa(esik’awa) , epayi boye
– Là, là-bas: kuna
– Depuis: banda, wuta…
– déjà : si
Exemples:
Viens ici: yaka awa
Dors la-bas: lala kuna
Quand je suis venu …: tango nayaki …
Quand es-tu arrivé?: tango nini okomaki? (ou okomaki tango nini?)
Où es-tu parti ?: okendeki wapi? (ou: esika wapi okendeki? ou: epayi wapi okendeki? ou: okendeki esika wapi? ou: okendeki epayi wapi)
Exemple de conjugaison avec « si » (déjà) :
Na si naliaki, o si oliaki, a si aliaki, to si toliaki, bo si boliaki, ba si baliaki :
J’ai déjà mangé, tu as déjà mangé, il/elle a déjà mangé, nous avons déjà mangé, vous avez déjà mangé, ils-elles ont déjà mangé.
As- tu déjà mangé ?: (o) si oliaki ?
A-t-il déjà mangé ? : (a) si aliaki ?
Avez-vous déjà mangé ? : (bo) si boliaki ?
Ont-ils(elles) déjà mangé ? : (ba) si baliaki ?
Si j’ai déjà mangé : soki na si naliaki
Si nous avons déjà mangé : soki to si toliaki
Je suis déjà parti : na si nakendeki
…
Es-tu déjà parti ? : (o) si okendeki ?
…
- Conjonctions:
– kasi : mais
– kasi : donc
– kasi : or
– kasi : ni
– na : et
– poo (po na) : car
– too : ou
Quelques exemples de pronoms, adverbes, prépositions et expressions dérivées:
– ata ko… : même si, quoique
– ata pe : ainsi que, aussi bien que
– awa : ici
– banda : depuis
– bango : eux, elles
– bango oyo : les voici
– bango wana : les voilà
– baye : ceux
– baye ba « verbe» : ceux qui « verbe »
– bayi : ceux de
– ba oyo ba »verbe » : ceux qui « verbe »
– bino : vous
– bipayi binso (epayi nionso) : partout
– bisika binso (esika nionso) : partout
– biso : nous
– biso oyo : nous voici
– biye : ci, ceux-ci, que voici
– bobele : bien, sûrement, seulement, toujours
– bongo : alors, ainsi, comme ci, comme ça
– boo… : comme …, tel que …, en tant que …, en qualité de…
– boye : comme ceci, comme ci, comme ça, ainsi
– ebele : beaucoup, nombreux
– eloko te : rien
– elongo : avec, ensemble
– ena : là, que voila
– engebene : selon, d’après, suivant, en fonction de
– epayi boye : ici
– epayi mosusu : ailleurs
– esanga : ensemble, avec
– esika wapi : où
– ete : que
– eye : ce, cet, cette, ces, celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci, que voici
– ike : plusieurs
– inso : tout, tous, toutes
– kaka : seulement
– kala : longtemps
– kamua : presque, à peu près
– kani : combien, quel(le)s
– ke : que
– kino : jusque
– kozanga : sans
– kuna : là, là-bas
– kutu : même, d’ailleurs
– libela : définitivement, pour toujours
– liboso : devant, avant, d’abord
– likolo na : à cause de
– lisusu : encore
– lokola : comme, pareillement
– lolenge kani : comment
– malembe : lentement, doucement
– mbala moko : tout à coup, subitement
– mbangu : vite, rapidement
– mbele : autrement, sinon
– meke : plein, à foison, en abondance
– meyi : même
– mingi : beaucoup
– mobimba : entièrement
– moke (mokie) : peu, petit
– mosika : loin
– mosusu : autre
– motako : gratuitement, inutilement, pour rien
– mua : à peu près, un peu, quelque
– na : à, au, à la, dans, en, avec
– na mbalakaka : tout à coup, subitement
– nani : qui
– na nko : exprès, intentionnellement, volontairement
– nayinu te! : pas encore!
– nde : bien (insistant), vraiment, certainement, justement
– ndenge (ya, na) : comme, à la manière (de)
– ndeti (neti) : comme si, à l’image de, à l’exemple de
– ndjambi : assurément, pour sûr, vraiment, en réalité
– neti-neti : comme-ci comme ça
– ngayi : moi
– ngayi oyo : me voici
– nini : quoi, quel, que dans la forme interrogative (ex: que mange-tu?: ozolia nini?)
– nionso : tous, tout (l’ensemble)
– noki : vite, rapidement
– nzela moko : ensemble
– nzoka (nde) : alors que, au contraire, par contre
– nzike : plusieurs
– obele : toujours, constamment, simplement, surtout
– o eleko : pendant, au moment où, à l’époque où
– ontei : parmi, dans, entre, au sein de, à l’intérieur de
– oyo : ci, celui-ci, celle-ci, ceux-ci, celles-ci
– oyo a « verbe » : celui qui « verbe »
– oyo wapi ? : lequel ?
– pamba : inutile, sans importance, sans rien
– pamba-pamba : inutilement
– pamba te : autrement, sinon, parce que
– pe : aussi
– pembeni : proche, à côté, de côté
– pene : près
– penza : vraiment, tellement, réellement
– po ete : pour que, afin que
– po na : pour, en vue de
– po na nini ? : pourquoi ?
– sasa hivi : immédiatement, sans délai
– sika sik’oyo : à l’instant, tout de suite (là )
– sik’oyo ou sik’awa (contractions de « sika oyo » ou « sika awa ») : maintenant
– sima (sima ya ou sima na) : après, au bout de, derrière
– soki : si
– soki te : sinon
– talo boni? : combien?
– tango : pendant, au moment où
– tango mosusu : il se peut que, par ailleurs
– te : négation, non, ne … pas, ne … jamais, sans
– tii : jusque
– too : ou, soit
– uto (wuta) : depuis
– wana : ce… – là, cela
– wawa (waa) : en toute quiétude, sans souci
– wuta : à partir de
– yango : ce, cet, cette, ces, cela, le ou la (complément)
– yango oyo : le voici
– yango wana : le voilà, c‘est pourquoi
– ye : lui, elle
– yele : beaucoup, en abondance
– yo : toi
III. QUALIFICATIFS, ADJECTIFS.
En règle générale, pour indiquer un adjectif (par exemple « fort »), on fait précéder le substantif indiquant le qualificatif (ici « makasi ») par « ya » qui veut dire « de » (appartenance) et on obtient pour « fort » la traduction « ya makasi ».
Lorsque le qualificatif est assimilé au participe passé d’un verbe, il se traduit en faisant précéder le verbe par « ya ». Par exemple, « maigre » se traduit par « ya kokonda ».
Nota : Certains qualificatifs sont dérivés des verbes et décrivent l’action permanente ou habituelle du verbe, ansi pour « kokonda » on obtient « akonda » qui signifie « maigre » et on dira « alobaka mingi te » pour qualifier quelqu’un de taciturne. Le préfixe « a » se transforme en « e » lorsque le qualificatif ne se rapporte pas à un humain.
– (ya) baba : muet
– (ya) boboto : paisible, bon, gentil
– (ya) bolimu : pieux, spirituel, vertueux
– (ya) bolole : vaurien, idiot
– (ya) bololo : amer
– (ya) bopikiliki : vigoureux, endurant
– (ya) bosembo : juste, impartial, honnête
– (ya) botosi : obéissant
– (ya) buania : sage, tranquille
– (ya) danze : extraordinaire, super, impressionnant, terrible
– (ya) ekenge : vigilant, prudent
– (ya) elenge : jeune
– (ya) elengi : goûteux, goûtu, agréable, plaisant
– (ya) esanto : sacré
– (ya) esengo : joyeux
– (ya) kopola : pourri
– (ya) kafukafu : extraordinaire, fastueux
– (ya) kafumba : énorme, gigantesque
– (ya) kala : ancien
– (ya) kanda : méchant, colérique
– (ya) kati : interne, privé
– (ya) kilo : respectable, important, de poids
– (ya) kimia : paisible, tranquille
– (ya) kitoko : beau, belle, joli
– (ya) kobeba : gâté, décomposé
– (ya) kokamua : étonnant
– (ya) kolemba : mou
– (ya) konzo : vaillant, intrépide, énergique
– (ya) kuzu : privé, intime
– (ya) libanda : externe
– (ya) libela : définitif, éternel
– (ya) liboso : premier, en tête
– (ya) likolo : céleste, d’en haut, du dessus
– (ya) likunia : envieux
– (ya) lofundu : vaniteux, arrogant
– (ya) lokoso : cupide, égoïste, avare, avide, gourmand
– (ya) lokumu : honorable, respectable
– (ya) lokuta : mensonger, faux
– (ya) lolanda : aveugle
– (ya) lolendo : vaniteux, orgueilleux, désobéissant
– (ya) mabe : mauvais(e)
– (ya) makasi : fort, compliqué
– (ya) malamu : bon, bien
– (ya) malili : froid
– (ya) malonga : bien, intéressant, convenable
– (ya) masese : sage
– (ya) matata : compliqué, difficile
– (ya) mayele : intelligent, rusé
– (ya) mawa : triste
– (ya) mbangu : vite, rapide
– (ya) mbindo : sale, crasseux, malfaisant, nuisible
– (ya) mbinga : costaud, endurci, robuste
– (ya) mbutu-mbutu : compliqué, conflictuel
– (ya) mingi : abondant
– (ya) mobali : droit(e), masculin
– (ya) mobesu : jeune, vert (fruit), cru
– (ya) mobimba : entier, complet, vierge, en bonne santé
– (ya) mobulu : indiscipliné, voyou
– (ya) moke (mokie) : insignifiant, insuffisant
– (ya) mokolo : âgé, vieux
– (ya) mokuse: court(e), petit(e)
– (ya) molaso : volage, faible, instable
– (ya) molayi: long(ue), grand(e)
– (ya) molunge : chaud, étouffant de chaleur
– (ya) mondele : blanc, clair de teint
– (ya) monene: gros(se), vaste, important, grave
– (ya) monzemba : célibataire
– (ya) mosielu : glissant
– (ya) mosika : lointain, loin
– (ya) mosoto : sale
– (ya) moto : chaud
– (ya) motuya : cher, précieux, de valeur, important (matériellement)
– (ya) mozindo : profond
– (ya) mpeto (peto) : propre, salubre
– (ya) mpiko : courageux, tenace, sérieux, patient
– (ya) muasi : gauche, féminin
– (ya) muindu : noir, obscur
– (ya) mutakala : nu
– (ya) nguya : puissant
– (ya) niamu-niamu : pas sérieux, volage, instable
– (ya) niekese : moelleux, confortable
– (ya) nzunzu : audacieux, vif, hyperactif, énergique
– (ya) ofele : gratuit, offert
– (ya) pamba : pour rien, gratuit
– (ya) pembeni : proche, près, voisin, d’à côté
– (ya) pene : proche, près
– (ya) pepele : léger, intact, irréprochable, sans tâches
– (ya) pete : mou, facile
– (ya) piyo : frais
– (ya) polele : vide, limpide, clair, ouvert
– (ya) se : terrestre, d’en bas, du dessous
– (ya) seko : éternel
– (ya) seleka : vrai, véridique
– (ya) sembo : juste, droit, honnête, loyal, conforme à la vérité
– (ya) sembe-sembe : doux, soyeux, moelleux
– (ya) sika : nouveau, neuf
– (ya) siki-siki : véritable, clair
– (ya) sima : suivant
– (ya) solo : vrai
– (ya) somi : libre, légitime
– (ya) somo : terrifiant, effrayant, horrible
– (ya) suka : dernier, ultime, final, extrême
– (ya) talo : précieux, de (grande) valeur
– (ya) tina : utile, essentiel, important (moralement)
– (ya) yambo : premier
– (ya) yuma : faible, poltron
– (ya) zoba : idiot
– (ya) zuwa : jaloux
- CHIFFRES ET NUMÉRATION.
0=libungutulu ; 1=moko; 2=mibale; 3=misato; 4=minei;
5=mitano; 6=motoba; 7=sambo; 8=muambe; 9=libua;
10=zomi; 11=zomi na moko; 12=zomi na mibale; 13=zomi na misato;
14=zomi na minei; 15=zomi na mitano; 16= zomi na motoba;
17=zomi na sambo; 18=zomi na muambe; 19=zomi na libua;
20=tuku mibale; 21=tuku mibale na moko… 29=tuku mibale na libua;
30=tuku misato; 40=tuku minei; …. 90=tuku libua; 99=tuku libua na libua;
100=kama moko; 101=kama moko na moko;110=kama moko na zomi;
127=kama moko tuku mibale na sambo;
1.000= koto yoko; 6.000=koto motoba;
6.938= koto motoba kama libua tuku misato na muambe
1.530.089= milioni moko koto kama mitano na tuku misato tuku muambe na libua
Premier (en premier lieu, premièrement): ya liboso, ya yambo (ya mbala liboso)
Deuxième (deuxièmement): ya mibale (ya mbala mibale)
Troisième (ment): ya misato (ya mbala misato)
…
Onzième (ment): ya zomi na moko (ya mbala zomi na moko)
Mbala veut dire : fois.
– Dix vêtements: bilamba zomi
– Six oranges: malala motoba
– 42 assiettes: basani tuku minei na mibale
- MESURE DU TEMPS.
– temps : tango
– journée (jour): mokolo (pluriel: mikolo)
– en ce jour, dans la journée d’aujourd’hui : lelo, na mokolo ya lelo, lelo na moyi
– matin: tongo (le jour se lève: tongo etani)
– ce matin: na tongo ya lelo, lelo na tongo
– mi-journée : nzanga
– soir: pokwa
– ce soir: na pokwa ya lelo, lelo na pokwa
– nuit: butu (il fait nuit: butu eyindi)
– cette nuit: na butu ya lelo, lelo na butu
– hier: lobi (lobi loleki)
– aujourd’hui: lelo, lel’oyo
– demain: lobi (lobi lokoya)
– après-demain (lendemain): sima na lobi
– avant-hier : lobi lolekaki, lobi (oyo) kuna
– l’autre jour : mokolo wana (avant avant’hier, après après demain)
– lundi: mokolo ya yambo (premier jour), mua mosala moko (yambo)
– mardi: mokolo ya mibale (deuxième jour), mua mosala mibale
– mercredi: mokolo ya misato, mua mosala misatu
– jeudi: mokolo ya minei, mua mosala minei
– vendredi: mokolo ya mitano, mua mosala mitano
– samedi: mokolo ya poso, mua poso
– dimanche: mokolo ya yenga, mokolo ya lomingo, mua yenga
– férié (jour), fête: eyenga
– semaine: poso
– jour de la semaine : mua mosala
– jour du mois (date): mia sanza
– mois (lune): sanza
– année (pluie): mbula, mobu
– siècle : ekeke
– heure (coup d’horloge, cloche): ngonga
– 1 heure: ngonga ya yambo
– 6 heures: ngonga ya motoba
– moment (heure): eleko