LETTRE OUVERTE AU PEUPLE CONGOLAIS
Cliquer ici pour accéder à la version lingala de cet article.
EN REPONSE AU DISCOURS ETAT DE LA NATION DE MONSIEUR « JOSEPH KABILA » LE 14/12/2015, NOUS DISONS :
ASSEZ ! FINIE LA RECREATION ! HALTE AU DIALOGUE AVEC L’OCCUPANT, HALTE AU PSEUDO PROCESSUS ELECTORAL ET AU DECOUPAGE TERRITORIAL ORGANISES PAR L’OCCUPANT POUR RENFORCER ET PERENNISER SON EMPRISE SUR NOTRE PAYS, HALTE AUX MASSACRES DES CONGOLAIS, HALTE A LA PAUPERISATION DU PEUPLE CONGOLAIS, L’HEURE EST VENUE DE S’ENGAGER DANS LA SEULE VOIE QUI PERMETTE DE RECONQUERIR ET DE GARANTIR LA SOUVERAINETE, LA PAIX ET LA STABILITE DE NOTRE PAYS, LA REHABILITATION DU POUVOIR COUTUMIER.
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE CONGOLAIS, MOTAMBU YA BA MPUKU : MR « KABILA » PRECONISE UNE SOLUTION AUTHENTIQUEMENT CONGOLAISE POUR RESOUDRE LA CRISE ELECTORALE AU CONGO, NOUS LE PRENONS AU MOT ET CECI MARQUE LA FIN DE SON AVENTURE DANS NOTRE PAYS. LE CONGO FAIT SA MUE ET REDEVIENT LE ZAÏRE ET LES CONGOLAIS RETROUVENT LEUR POUVOIR COUTUMIER CONFISQUE PAR LES COLONS, LES OCCUPANTS RESTES ACCROCHES A LEUR LEUR RDC AFDL DEVENUE CADUQUE SONT PRIS AU PIEGE ET SE LAISSENT INEXORABLEMENT ENTRAÎNER DANS LES PROFONDEURS DE NOTRE MAJESTUEUX FLEUVE ZAÏRE OU ILS VONT REJOINDRE LES MILLIONS DE CONGOLAIS QU’ILS Y ONT ENVOYES.
OPERATION FEU DE BROUSSE, BAMPUKU BABIMA, BANIOKA BAKIMA, TABLE RASE POUR LE RENOUVEAU DU CONGO, ZAMBA YA SIKA, MBOKA YA SIKA.
OPERATION KABOLA MAYI NA MAFUTA, MAYI EPAYI MAFUTA EPAYI, MOTO NA MOTO NA MBOKA NA YE. DECLENCHONS LE SOULEVEMENT POPULAIRE SANS AFFRONTEMENT ARME, IDENTIFIONS-NOUS ET AFFIRMONS NOTRE IDENTITE CONGOLO-ZAÏROISE AFIN DE MARGINALISER LES OCCUPANTS ET LES POUSSER VERS LA SORTIE.
A la fin des années’70 à Paris, lorsque nous effectuions nos études en tant que boursiers de la Coopération Française, nos réflexions politiques concernaient l’alternance de l’après Mobutu et dans nos projections, pendant que mes camarades s’attribuaient les différents ministères, j’étais souvent pressenti pour occuper le poste de président ou celui de premier ministre. Ce n’était ni la première fois, ni la dernière car tout au long de ma vie d’autres gens souvent non congolais m’ont fait la même réflexion, au point que je me suis toujours demandé si ce n’était pas là mon véritable destin, conscient que j’étais que mes capacités allaient peut-être un jour m’emmener à servir mon pays au plus haut niveau, d’une manière ou d’une autre. C’est ainsi que vers le milieu des années ’80, après mes premières expériences en tant qu’ingénieur dans de grandes entreprises françaises, le plafond de verre approchant, j’avais ressenti le besoin de travailler sur mon projet de développement dans l’hypothèse où il m’était donné l’occasion de prendre les rênes du pays. Au moment où je commençais à m’y atteler, une idée me traversa l’esprit qui me conduira à la création d’un produit qui sera à la base de mon projet actuel et qui par conséquent m’avait détourné de la voie politique pour un long moment. Je savais que j’étais chercheur dans l’âme, que je devais m’y consacrer et je savais alors que c’était par cette voie que j’allais pouvoir rendre service à mon pays. En matière politique, je me voyais tout au plus éminence grise dans l’ombre d’un président et que si je devais un jour me hisser au sommet de l’état, ça le serait plus par la volonté du peuple que par ma propre volonté.
Je me suis mis au travail profitant de mes temps libres pour, petit à petit avec passion et application, aboutir fin 1989 à la concrétisation d’un automate intelligent qui fut le point de départ d’un long cheminement où se succédaient recherches infructueuses de financements et développements successifs d’applications diverses pour aboutir 19 ans plus tard à la création de l’entreprise KS LUDOTIQUE dont l’activité a été malheureusement mise en sommeil entre temps par manque de moyens financiers. Pendant toutes ces années, j’ai toujours gardé au fond de moi l’idée que je ne pourrais peut-être pas échapper à ce destin que l’on me prédisait pour peu que j’accède à une certaine notoriété grâce à mes créations et qu’aux yeux du peuple congolais je devienne présidentiable, ce qui ne ferait que concrétiser ce sentiment que j’éprouve parfois quand j’observe mes congénères Sarkozy, Hollande ou Merkel que j’aurais pu être à leur place. Et avant même que cela puisse se produire, voici qu’aujourd’hui le destin me pousse sortir plus tôt de l’anonymat pour me charger de vous faire cette révélation que j’ai eue suite à ma réflexion. En effet, suite à la situation préoccupante que traverse notre pays avec l’occupation étrangère qui nous a tous permis de prendre conscience de la forte emprise des puissances étrangères sur notre pays, je me suis mis à réfléchir sur ce qu’il fallait faire pour y remédier une fois notre pays libéré. C’est ainsi que j’ai eu cette inspiration qui s’est imposée à moi comme une évidence, de celles qui en recherche vous font crier « eurêka, mais c’est bien sûr, il suffisait d’y penser » lorsque « la » solution vous apparaît, j’étais certain que je tenais là la solution à tous nos problèmes, voici pourquoi je me devais de vous en faire part, d’où ma présente communication.
Nous savons tous que depuis notre accession à l’indépendance, toutes les personnes qui ont été à la tête de notre pays nous ont été imposées de l’extérieur pour servir les intérêts des puissances occidentales comme cela est explicitement énoncé dans la charte de l’impérialisme, cela est vrai pour notre pays comme pour beaucoup d’autres pays africains. L’histoire nous apprend que la création de l’Etat Indépendant du Congo était basée sur une escroquerie du Roi Léopold II envers les chefs coutumiers à qui il avait malicieusement arraché, à travers son représentant, des signatures de cession de souveraineté. Partant de là et m’inspirant du livre de Mr BOKOMBA Kassa-Kassa sur la réhabilitation du pouvoir coutumier, j’en suis arrivé à la conclusion que notre salut viendrait encore une fois du recours à l’authenticité et que, tant que nos constitutions seront servilement calquées sur celles de nos colonisateurs, nous resterions toujours à leur merci. Il s’agit donc pour nous de nous référer à notre passé pour réinventer notre futur à travers une nouvelle organisation des pouvoirs qui nous déconnectera des influences extérieures tout en renforçant notre souveraineté. Ne perdons jamais de vue qu’on n’arrive à manipuler que ce que l’on connaît bien, or le pouvoir coutumier reste à ce jour un mystère pour les occidentaux, ce qui en ferait, si les choses restent ainsi, un véritable paravent aux influences extérieures tout en inspirant crainte et respect.
Je propose que l’institution présidentielle à la tête de notre pays soit remplacée par un collège des chefs coutumiers. Pour établir la liste des chefs coutumiers avec la cartographie de leurs territoires, il faudra se référer aux archives belges de l’Etat Indépendant du Congo ainsi que celles du Congo Belge. Les chefs coutumiers qui par la nature de leur pouvoir vivent dans leurs chefferies au milieu de leur peuple ne pourront pas siéger dans la capitale, mais désigneront chacun un représentant (homme ou femme) au collège des chefs coutumiers. Cette désignation se fera soit en concertation avec un jury de sages composé de chefs de villages pour désigner le meilleur candidat pouvant représenter la tribu, soit en consultant son peuple, il concernera des personnes probes et compétentes assujetties au chef coutumier qui remplissent les conditions de nationalité requises pour pouvoir assumer le cas échéant la fonction présidentielle. C’est de ce collège situé au-dessus des partis politiques que sera issu, à partir d’un vote organisé lors d’un conclave, celui ou celle qui devra assumer la fonction de chef de l’Etat pour une durée déterminée et qu’il pourra destituer en cas de mauvais exercice sous certaines conditions à définir. Le président ainsi élu travaillera en étroite concertation avec le collège, il constituera son cabinet de travail en recrutant parmi les membres du collège pour les fonctions exécutives et éventuellement parmi les autres citoyens pour les postes de conseillers, il nommera un premier ministre issu de la majorité à l’assemblée nationale suite aux élections législatives et donnera son aval à la nomination des ministres du gouvernement sur proposition du premier ministre. Dans cette nouvelle organisation, le premier ministre représente la plus haute fonction politique, il sera issu des élections sur la base d’un programme de gouvernement. Au-delà de sa nationalité congolaise, la condition sur ses origines ne sera pas aussi stricte qu’elle ne sera exigée pour l’entrée au collège des chefs coutumiers et par conséquent pour l’accès à la fonction présidentielle. Le collège des chefs coutumiers représenté par le chef de l’Etat devra principalement assurer les fonctions régaliennes concourant à la souveraineté nationale comme décrit ci-dessous:
- assurer la sécurité et la défense du territoire national. Le chef de l’Etat sera le chef des armées et le responsable de l’ensemble des services concourant à la sécurité du pays dont le recrutement des membres sera soumis à des conditions strictes de nationalité avec le concours des chefs coutumiers en ce qui concerne les soldats. Ainsi pour la refondation de l’armée, chaque soldat devra s’identifier auprès de son chef coutumier pour intégrer la liste de sa contribution à l’armée nationale dans les limites d’un quota fixé. Le chef de l’Etat devra veiller par son action à préserver l’unité nationale.
- assurer l’entretien de bonnes relations entre notre pays et les autres dans l’intérêt supérieur du peuple congolais. Le chef de l’Etat gardera la mainmise sur la diplomatie dont il nommera le chef ainsi que les ambassadeurs qui le représenteront à l’étranger auprès des autres chefs d’états tandis que le gouvernement gardera l’entière responsabilité du volet coopération des relations internationales. Le chef de la diplomatie ainsi que les ambassadeurs stratégiques seront issus du collège présidentiel.
- assurer le plein contrôle des finances de l’état à travers la monnaie, la Banque Nationale et l’administration fiscale dans la collecte et la bonne répartition des finances publiques en relation avec le ministère des finances chargé d’établir le budget pour le financement des programmes de développement du pays puis de l’exécuter.
- assurer la bonne gestion patrimoine national comprenant l’eau, le sol et le sous-sol en exerçant le plein contrôle sur l’ensemble des ressources qu’ils renferment. C’est au collège des chefs coutumiers à travers son représentant, le président de la république, qu’incombera la tâche de négocier et de signer tous les contrats d’exploitation des richesses du sol et du sous-sol, le rôle du gouvernement ne se limitant qu’à l’exécution des contrats une fois signés. Au niveau local, chaque chef coutumier dans sa chefferie sera responsable du domaine foncier, il devra prendre en charge la gestion de la propriété foncière allouée à chaque clan pour son habitat et son exploitation agricole ainsi que la résolution des conflits pouvant en découler,
- assurer la bonne gestion de la population congolaise comprenant son recensement et la gestion des données statistiques nationales qui en découlent, assurer l’organisation de toutes les élections qui concernent la vie politique du pays. En matière d’identification, nous devons penser à sécuriser notre identité en enregistrant outre les informations habituelles qui le composent, les noms des villages et secteurs d’origine ainsi que les noms des deux clans d’appartenance selon le système bantou, c’est-à-dire les clans maternel et paternel. A ce sujet, je suggérerais que les noms des clans dont nous sommes issus soient inclus dans notre appellation au-delà de nos nom et post-noms, ainsi moi je m’appellerais KUETE Nza-Yazola’Mo Muana Kingoyi Wa Kindamba, Kingoyi étant le clan de mon père et Kindamba le nom de mon clan maternel et d’appartenance selon le système matrilinéaire du peuple KONGO, et vous ? Pour les citoyens naturalisés originaires des systèmes non claniques, les noms des clans seront remplacés par une mention à déterminer. L’adoption de ces nouvelles appellations nous permettra de nous identifier entre nous et de démasquer tous les usurpateurs qui nous ont infiltrés ou ceux qui tenteront de le faire. En cas de doute, le chef coutumier sera le garant de l’exactitude des données déclarées et si le doute persiste, il y aura toujours la possibilité de recourir au test génétique. Le codage et la numérisation de ces données permettra d’attribuer un numéro d’identification nationale qui, grâce à l’informatisation des registres, permettra d’obtenir instantanément l’arbre généalogique de tout citoyen congolais et de vérifier ainsi sa nationalité et ses origines, ce qui devrait nous sortir du piège des nationalités douteuses.
En dehors de ses attributions en tant qu’institution présidentielle, le collège des chefs coutumiers sera appelé à remplacer le sénat tel qu’il nous a été légué par la colonisation, récupérant ainsi toutes les attributions législatives qui lui étaient jusqu’ici assignées et en y ajoutant quelques missions spécifiques. Le collège des chefs coutumiers avec sa présidence sera la seule institution étatique dans laquelle les chefs coutumiers pourront s’impliquer à travers leurs représentants, ils ne pourront par ailleurs pas s’impliquer personnellement dans aucune des autres institutions telles que l’assemblée nationale ou les assemblées provinciales ainsi que dans tout autre institution exécutive au niveau national, provincial ou territorial. Les chefs coutumiers seront cantonnés dans leurs chefferies où ils exerceront leurs fonctions coutumières assistés de leur gouvernement local, prolongement de la présidence, sous le contrôle de l’assemblée des chefs des villages de la chefferie ou de leurs représentants.
Au-delà de la présidence et du collège des chefs coutumiers, le rôle du gouvernement sera d’assurer l’ensemble les fonctions exécutives qui lui sont habituellement assignées pour le développement du pays et sur lesquelles il n’est pas besoin de revenir ici. Son action devra être prioritairement axée sur le développement de la ressource humaine qu’il veillera à rendre pléthorique et de qualité suffisante pour en faire le moteur du développement de notre pays. Nous savons tous que notre pays est très riche par son sol et son sous-sol, mais nous devons aussi savoir que nous serions des milliers de fois plus riches si nous étions capables de transformer nos productions pour leur donner de la plus-value et en faire des produits finis. Il est donc important pour le gouvernement de veiller prioritairement à l’épanouissement de la ressource humaine qui constitue la base de la création intellectuelle et de la transformation de nos matières premières en portant une attention particulière aux domaines de l’éducation, de la santé, de la recherche, de la formation professionnelle, du sport et de la culture. Au-delà, le gouvernement devra veiller à ce que cette ressource puisse évoluer dans un environnement et un climat favorables à un rendement optimal. Dans cette optique, il est donc important d’insister ci-dessous sur quelques aspects de sa mission :
- Le gouvernement doit veiller à la protection de la ressource humaine dans tous les aspects de la vie, cela passe par l’instauration d’un état de droit reposant sur des règles bien définies et un système judiciaire digne de ce nom capable de protéger les droits du citoyen en particulier et de l’homme en général afin de fixer un cadre favorable à l’épanouissement optimal de tout résident sur le territoire national. Comme corollaire, cela passe par la mise en place d’une une police nationale compétente et citoyenne capable d’assister la justice dans sa mission de recherche de la vérité et de prendre en charge la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national, cela passe aussi par la mise en place d’un système de protection sociale capable de sécuriser le travail et la santé de chaque citoyen et de favoriser l’épanouissement de la famille dans le cadre d’une politique démographique bien définie.
- Le gouvernement doit assurer un système d’information transparent en mettant en œuvre une politique qui favorise l’émergence et le fonctionnement d’une presse multiforme, libre et indépendante ayant pour mission d’informer et d’éduquer la population. Au-delà des moyens de communication traditionnels, le gouvernement devra œuvrer pour le développement des nouvelles technologies de l’information et de communication sur l’ensemble du territoire national afin de pouvoir atteindre chaque citoyen partout où il se trouve. Le gouvernement devra veiller à l’éducation civique du citoyen et mettre à sa disposition toute la documentation nécessaire pour lui rappeler ses droits et devoirs envers l’état, les règles à respecter dans sa relation avec les autres ainsi que toute celle qui lui permettrait de s’ouvrir à une citoyenneté responsable.
- Le gouvernement devra veiller au bon fonctionnement d’une administration compétente et débarrassée de toutes ses antivaleurs, cela passe par la mise en œuvre de structures adéquates pour une formation spécifique de son personnel et principalement des hauts fonctionnaires chargés de piloter les différents rouages de l’état.
- En attendant de se constituer une ressource humaine pléthorique et qualifiée dans tous les domaines de développement, le gouvernement devra commencer par l’exploitation de la ressource humaine la plus immédiatement disponible dans l’état actuel du développement de notre pays, il s’agit des artistes en général et des musiciens en particulier. En effet, en dehors de toutes nos richesses naturelles, Dieu a doté notre pays d’une richesse inestimable représentée par la musique, cette musique qui a fait la réputation de notre pays et qui a acquis son qualificatif en tant que musique congolaise ou zaïroise au même titre que d’autres, mais qui ne profite pas de sa notoriété pour conquérir la part du marché international qui lui revient par manque d’organisation et de promotion adéquate. Il est temps de rationaliser son exploitation pour en tirer le meilleur bénéfice au profit de notre économie et pour le bien-être de nos artistes. Grâce à l’ouverture de la Chine au monde ainsi que l’arrivée de tous ces nouveaux marchés représentés par les pays émergents, ce sont autant de marchés qui s’ouvrent à notre musique et qui ne demandent qu’à être conquis. Dans ces conditions, il est bon que le gouvernement engage une politique volontariste de conquête commerciale du monde s’appuyant sur sa diaspora et faisant de la musique un produit d’exportation susceptible de générer des devises au même titre que nos matières premières. Aux artistes musiciens, je leur conseille de ne pas trop copier le système occidental en se lançant tous dans des carrières solos, car notre musique qui a connu ses meilleurs résultats à travers ses orchestres a toujours été traditionnellement une musique de groupes et d’harmonies vocales. C’est aux hommes d’affaires que revient la tâche de constituer des groupes autour de quelques têtes d’affiches comme le fit en son temps Verckys Kiamuangana Mateta avec son écurie VéVé ou d’investir dans des infrastructures pouvant leur permettre de travailler dans des conditions dignes de ce nom. Enfin, il nous reviendra à nous en tant que chercheurs d’inventer des systèmes de diffusion et de distribution permettant de résoudre les problèmes de piraterie.
Comme indiqué plus haut, le premier ministre et son gouvernement sont issus de la majorité au parlement pour appliquer la politique pour laquelle ils ont été élus. En ce qui concerne les partis politiques, ceux-ci doivent cesser d’être des sectes sous la coupe d’un gourou qui dicte ses vues sur des membres souvent issus de sa seule tribu pour devenir des groupes de réflexion et d’action autour d’un projet de société et de développement du pays, ils doivent être basés sur une idéologie claire et avoir une implantation nationale. La loi devra imposer à tout parti, avant d’être enregistré, de compter un nombre minimum défini d’adhérents et démontrer son implantation sur l’ensemble du territoire national.
Voilà, chers compatriotes, ce que j’avais à vous révéler. Il y a de fortes chances pour que la mise en œuvre d’un tel projet rencontre une farouche résistance de la part de ceux qui ont la mainmise sur notre pays et qui voudront la garder en complicité avec leurs collabos de service qui placent leurs intérêts personnels au dessus de l’intérêt national et qui useront de tous les moyens, même occultes, pour le faire capoter. En espérant que les églises de réveil ne verront pas d’un mauvais œil ce projet et ne vont pas prêcher contre lui, eux qui considèrent le pouvoir coutumier comme païen ou satanique, alors que s’il est un pouvoir qui émane de Dieu, c’est bien celui des rois ou des chefs coutumiers, même si le Dieu évoqué ici pourrait paraître différent de celui prôné par les églises de réveil, je les invite donc à ne pas mettre les bâtons dans les roues d’une évolution salutaire pour notre pays. Grâce à cette organisation, la présidence cesse d’être l’affaire d’un individu pour devenir celle d’autant de personnes représentant toutes les tribus que compte notre pays qui chacune se sentira concernée à l’image de la curie romaine où les catholiques du monde entier ont leur représentant avec le sentiment de détenir une partie du pouvoir du Vatican car ayant chacun les mêmes chances d’être élu pape. Grâce à cette organisation, le président n’est plus le monarque absolu qui asservit son peuple et vit à ses dépens, mais un serviteur du peuple qui travaille pour sa sécurité et son bien-être sous la surveillance des autres membres du collège. Grâce à cette organisation, finis les coups d’état, finies les dictatures à vie, finies les oligarchies tribales, finis les voyages à Washington, Londres ou Paris pour se faire adouber par les « décideurs », finis les marionnettes à la solde de l’étranger à moins d’assujettir l’ensemble du collège des chefs coutumiers, dans la mesure où le chef de l’état n’est qu’un simple exécutant du dit collège, finis les problèmes de corruption et d’enrichissement personnel du président de la République, car il est plus facile de corrompre une personne que tous les membres du collège, et si c’était le cas, le bénéfice pour le pays n’en serait que plus visible. L’emprise que les puissances étrangères pouvaient avoir jusqu’ici sur une seule personne se trouve diluée sur plusieurs personnes et en devient moins forte. Cette dilution du pouvoir entre plusieurs mains nous rendra invulnérable et comme l’union fait la force, nous n’en serons que plus forts qu’avant. L’occasion nous est donnée d’inventer notre propre système de gouvernement, un système authentiquement congolais qui sied à notre culture et qui nous sortira enfin de l’ère coloniale, non seulement pour le bien de notre pays, mais aussi pour servir d’exemple à l’ensemble de l’Afrique Noire qui, en retrouvant les structures autrefois détruites par la colonisation, retrouvera la maîtrise de sa destinée qui lui permettra de construire son avenir avec les partenaires de son choix. Si nous arrivons à nous mettre tous d’accord pour aller dans ce sens, nous pourrons sans coup férir nous débarrasser de ces étrangers qui ont infiltré nos institutions, car se sentant démasqués et mal à l’aise dans ce système, s’écarteront d’eux-mêmes comme l’huile se sépare de l’eau. Si en tant que vrais congolais nous adoptons et proclamons haut et fort notre nouvelle identité, tous les imposteurs seront mis hors jeu et les collabos moitié-moitié mis à nu. En attendant, sortons vite de ce processus électoral bidon dont la seule finalité est de placer à la tête de notre pays une nouvelle marionnette qui servira les intérêts de la puissante communauté internationale, concentrons nous sur le seul objectif qui importe pour libérer notre pays, c’est l’élaboration de notre nouvelle constitution suivie de l’organisation du référendum qui signera son adoption avant de nous attaquer à la refondation proprement dite de notre nouvel état. Au vu des compétences requises pour exercer la fonction de Président de la République telle que définie plus haut, le profil idéal de l’homme qui doit être choisi sera celui d’un homme intelligent qui allie à des compétences éprouvées en matière de défense et de sécurité une parfaite connaissance du fonctionnement du monde. A ce jour, pour inaugurer cette nouvelle présidence, un seul nom s’impose avec constance dans mon esprit comme étant la personne qu’il nous faut pour poser les bases de notre nouvel état, il répond parfaitement à ce profil, je ne vais pas le citer ici car je suis persuadé que le nom de ce grand patriote s’imposera à vous comme il s’est imposé à moi, qu’on l’aime ou pas, dans l’intérêt du pays, la seule question à se poser étant de savoir à qui vous confieriez votre sécurité et celle des vôtres pour vivre, travailler et dormir tranquilles dans votre pays.
A propos de la dénomination de notre pays, le nom Congo étant trop connoté négativement avec la colonisation portugaise et sa traite négrière, Tippo Tip et son commerce d’esclaves, Léopold II avec son génocide et ses mains coupées, Tintin chez les nègres et pour finir aujourd’hui avec l’occupation rwandaise avec ses viols et son génocide ou même l’humiliation brazzavilloise, retrouver le nom du Zaïre serait une bonne chose, car ce nom représente tout ce qu’il y a de plus glorieux dans l’histoire de notre pays et qui a fait notre fierté avec un président charismatique et une armée dissuasive en Afrique, le discours de Mobutu à l’ONU, un sport au sommet de l’Afrique avec le football, la boxe ou la basket-ball, le combat du siècle Ali-Foreman, le grand tam-tam d’Afrique diffuseur d’une musique zaïroise plébiscitée partout, un enseignement de qualité qui se distinguait dans les concours internationaux, l’UNAZA avec ses bourses d’études qui a formé de nombreux jeunes zaïrois et dont la réputation couvrait toute l’Afrique Centrale, Air Zaïre, CMZ et toutes les réalisations de Mobutu dont la grande famille unie du Zaïre. Par ailleurs, le nom du Zaïre est plus fédérateur que le nom Congo qui n’est qu’une émanation de l’ancien royaume Kongo réparti sur trois pays et que pourrait aussi revendiquer l’Angola, patrie réelle de Yaya Kimpa Vita, en tant que siège du trône de cet ancien Royaume. De la même manière, la redéfinition des provinces devra s’opérer de manière à circonscrire les tribus et les rendre homogènes sur le plan ethnique, ceci non pas pour exacerber le tribalisme mais parce qu’il est bien plus facile d’atteindre ses objectifs en faisant travailler les membres d’une même famille que ceux appartenant à une famille recomposée, parce qu’en minimisant les sources de conflit, les entités homogènes travaillent mieux ensemble que les entités hétérogènes, tout en favorisant l’émulation des unes par rapport aux autres, ce qui entraîne le développement harmonieux de l’ensemble, étant entendu qu’un tout est bien plus fort lorsque chacune de ses composantes est forte et apporte sa spécificité. Par ailleurs, le développement du Congo ne doit pas se limiter à Kinshasa et ses dépendances dans le Bas Congo, les congolais s’occupent de leur pays comme ils s’occupent de leur corps, ils concentrent tous leurs efforts de beauté sur la tête en oubliant le reste du corps, ils construisent des flats à Kinshasa en oubliant l’intérieur du pays où ceux-ci pourraient être plus utiles pour le développement du tourisme, notre nouvel Etat devra y remédier. Le nouveau Zaïre sera le noyau auquel pourront venir s’agréger à travers leurs chefs coutumiers d’autres tribus vivant dans le bassin du fleuve Zaïre et qui ont des liens séculaires avec des ethnies de notre pays, l’ensemble ainsi constitué pourrait s’appeler Chefferies Unies du Zaïre ou Union Chefferienne du Zaïre. Le nouveau passeport au nom du Zaïre sera le moyen de contrecarrer le système de contrefaçon mis en place par les occupants et de mettre hors jeu tous ceux qu’ils ont envoyés à l’étranger dans la peau de congolais.
En ce qui me concerne, sortir du confort de l’anonymat par le biais de la politique n’était pas quelque chose de naturel, mais je me sentais investi d’une mission vitale pour mon pays et ne pas y répondre aurait été de la non assistance à peuple en danger qui m’aurait condamné à vivre le restant de ma vie avec un sentiment de culpabilité vis-à-vis de lui. Une fois investi de cette mission, je ne voyais plus les risques, seul l’intérêt supérieur de la nation comptait et je me sentais porté par une force indescriptible, avec le sentiment d’être protégé malgré tout. Au fond de moi, je savais que je ne pouvais échapper à mon destin et ma seule préoccupation était de trouver le moment propice pour faire cette révélation. En attendant, je piaffais d’impatience chaque fois que j’entendais des compatriotes se poser des questions qui toutes, trouvaient leur solution dans ce nouveau système, c’est donc un soulagement pour moi de faire cette publication aujourd’hui car tout indique que le moment tant attendu est arrivé, ce moment charnière où l’occupant est en train de peaufiner des stratégies pour pérenniser son emprise sur notre pays. Au début, je pensais que ce n’était qu’une possibilité qui nous était offerte, mais il m’est apparu jour après jour que nous n’avions pas d’autres choix, au risque de nous diriger inexorablement vers la désintégration de notre pays. Croyez moi, chers compatriotes, l’adoption de ce système est la seule voie qui nous conduira vers la stabilité, la paix et l’indépendance nécessaires pour un développement conforme à nos valeurs, je préfère avoir raison de mon vivant qu’être idolâtré une fois mort, l’histoire est pleine de personnes qui ont été combattues pour leurs idées de leur vivant et qui ont été reconnues après leur mort.
A vous tous qui venez de lire cette lettre, je vous invite à la relayer auprès de vos amis et connaissances pour en assurer une large diffusion par tous les moyens possibles. A tous les amateurs d’insultes, de grâce abstenez-vous et servez-vous plutôt de votre cerveau à bon escient, relisez, analysez et posez vous toutes les questions que vous voulez pour vous rendre compte qu’elles trouvent toutes leurs meilleures réponses dans le système que je vous propose. Quant à moi, ayant rempli ma mission, je retourne me consacrer à l’aboutissement de mes créations et à propos duquel je sollicite le concours des investisseurs africains. J’invite chaque congolais à s’approprier ce projet et à s’appuyer dessus dans ce combat pour la libération de notre pays. J’invite toute l’intelligentsia, principalement les juristes, à prendre le relais pour élaborer cette nouvelle constitution qui concrétisera ce projet, avec une adresse particulière à ceux résidant en Belgique qui ont un accès privilégié aux archives de notre pays et qui doivent réunir toutes les données utiles à ce projet, je compte sur vous!
Patriotiquement vôtre.
KUETE NZA-YAZOLA’MO Muana KINGOYI Wa KINDAMBA
Patriote Résistant,
Inventeur de la ludotique et Créateur d’entreprise.
Lettre écrite en Juin 2013 Dernière mise à jour le 20/12/2015
SI CET ARTICLE VOUS A SATISFAIT, N’HESITEZ PAS À LE PARTAGER AVEC VOS AMIS SUR FACEBOOK, WHATSAPP ET AUTRES RÉSEAUX SOCIAUX !
Cliquer ici pour accéder à la « lettre ouverte au peuple congolais » en PDF : pour lire, imprimer ou télécharger.
La libération de notre pays passe aussi par la libération des esprits, je vous invite à lire aussi sur ce même site les articles:
EGLISES DE REVEIL, L’AUTRE OCCUPATION DONT IL FAUT SE LIBERER.
EGLISES DE REVEIL ET DIEU, VOICI LA VERITE QUI NOUS LIBERERA.